Dans le cas des charges autoporteuses, la configuration diabolo tracté-diabolo directionnel vient habituellement avec des points d’arrimage et des tours élévatrices. Les points d’arrimage servent à arrimer les extrémités de la charge au diabolo tracté et au diabolo directionnel. Les conduites pneumatiques et électriques sont ensuite suspendues au chargement pour réaliser tous les branchements. La tour élévatrice du diabolo directionnel sert à soulever le chargement pour franchir des obstacles au sol ou à l’abaisser au minimum pour passer sous des obstacles aériens. Le diabolo directionnel 3+2 n’est généralement pas utilisé pour transporter des poutres parce que la hauteur de chargement de sa plaque tournante principale est très élevée.
Une fois la charge autoporteuse détachée des deux unités, le diabolo directionnel est attelé au diabolo tracté pour le retour à vide.
Ajout d'un double col-de-cygne
Cette configuration à diabolo tracté-diabolo directionnel vient habituellement avec un double col-de-cygne ou un «Schnabel». L’utilité de ces dispositifs n’est pas entravée par la hauteur de charge élevée du diabolo directionnel 3+2, car ils peuvent être abaissés pour établir une faible hauteur de chargement. Les cols-de-cygne comportent souvent un mécanisme de levage qui permet de soulever le chargement afin de franchir des obstacles au sol, de sorte qu’il n’est pas nécessaire qu’une tour élévatrice équipe l’un ou l’autre des deux diabolos.
On peut raccourcir l’attelage complet pour le déplacement de retour en chargeant les sections de plateau l’une sur l’autre ainsi que le diabolo tracté sur le plateau. Le diabolo directionnel est ensuite suspendu au col-de-cygne pour qu’il ne roule que sur les deux essieux arrière.
Cette configuration n’est pas strictement limitée à un diabolo tracté et à un diabolo directionnel 2+2. Un différent diabolo directionnel peut être utilisé pour augmenter la capacité ou pour abaisser la hauteur de chargement au même niveau que le diabolo directionnel.